Team BIG CARP France

Team HOTSPOT DESIGN France

mardi 20 avril 2010

BIG CARP DAYS 2010


Les 17 et 18 avril nous étions comme en 2009 sur les bords du lac de Chalette. Une édition lumineuse ou tout le monde à partager, échanger, écouter, essayer du matériel....pour au final faire du poisson, du beau fish. Cette année Stuart (cameraman professionnel) était à nos côtés pour filmer la manifestation....une présence très remarquée et appréciée. Merci à toi....

Ce n'est pas finis......nous avons tous pu admirer la stratégie de pêche appliquée par Dennis "la Malisse". Dennis nous a dévoilé comment il construisait ses succès ! Comment il mettait en place "ses embuscades" pour attraper autant de grosses carpes. Une icône ce Dennis, un phénomène !

Thomas devenu membre à part entière de "la grande famille BIG CARP" était à nos côtés comme en 2009. Que dis je mieux qu'en 2009 car en 2010, il pêchait à la gauche de la Team Imminence British, Dennis et John. Si ce n'est pas de la classe Thomas, cela y ressemble étrangement. Je sais que Thomas a su apprécier cette chance à sa juste valeur. Il faut remercier Jean-Philippe et Michèle qui ont eu cette délicate attention !!!!

Que dire de l'intendance, de la performance de l'équipe de Fredo qui a accomplis des prouesses culinaires et de dévotion à notre égard. Merci, merci à vous.

Comme à chaque édition Chrystel a apporté sa contribution en agençant le stand BIG CARP et en étant à votre disposition, Vous public pour présenter la très appréciée gamme de vêtements DIEM qui a connu un franc, euh..un french succès. "Chrystel, je profite de l'article pour te passer un petit message, si moi aussi j'ai un problème moteur l'année prochaine....de locomotion s'entend, lol, je peux compter sur toi" lol !

Le mot de la fin pour John qui n'a pas trouvé mieux de faire un départ en direct, en plein tournage d'une séquence vidéo. Nous étions dans les arrêts de jeu...à la 93ème minutes...Hé coach, tu ne vas pas me la faire ! Avoue, le poisson ???? tu avais un complice sous l'eau pour l'accrocher à l'hameçon, ce n'est pas possible autrement....

Comme vous pouvez le lire, le BIG CARP Days, c'est une grande fête et vous y êtes tous conviés (certains d'entre vous viennent en famille, c'est super). Tous les participants de l'édition 2009 étaient présents à l'édition 2010 et plus encore. Alors ne rater pas l'édition 2011 qui sera encore plus grandiose !!!!!

........................................................................................Fred, Didier, mes amis, mes compagnons de sessions, merci d'être venus et d'avoir partagé ce week end avec nous !

A TOUS, A TOUTES, JE VOUS DIS A L'ANNEE PROCHAINE POUR LE BCD 2011.


THE END

jeudi 8 avril 2010

Des illusions ou désillusions !

C'est 5h00 je prends la route pour Cabanac. Je traverse la France profonde, je redécouvre mon pays que j'aime et respecte. C'est la Lozère, le Larzac qui m'envoute tellement c'est beau, l'Aubrac que je caresse, pour arriver 4h00 plus tard dans l'Aveyron. Au détour d'un virage j'aperçois le lot puis le lac de Castelnau-Lassouts. Patrick est déjà en place depuis la veille, je l'aperçois en face de la mise à l'eau de Cabanac. Claude ne tarde pas arriver. Nous mettons les zod à l'eau et nous chargeons tout le "matos". Je décide de m'exiler sur un poste légèrement sur la gauche de la Team Fun afin de ne pas concentrer trop de lignes sur un petit secteur. Si nous sommes ici pour partager cette session, l'objectif reste de faire un fish.



Je m'installe avec toutes les précautions d'usage. Un lac de barrage peut connaître un marnage important et l'eau peut monter très rapidement en quelques heures et je n'ai pas envie de me soustraire à un déménagement express pour cause d'un tsunami "castelnautien".


Me voilà prêt pour pêcher. Je procède à un sondage minutieux dans une eau à 7°. Des spots en bordure sont identifiés d'autant plus que le niveau ne cesse de monter. Je vais escher mes cannes de tigers en équilibrées et les disposer l'une sous un arbre sur un fond meuble dans 2.5m, l'autre sur un lit de petits cailloux dans 1.5m. Pour chaque canne j'arrose avec parcimonie les spots de micros tigers afin de proposer un tapis de graines. Je prospecte plus au large, en pleine eau. La cassure du lit me semble très intéressante. Je réalise un amorçage de zone 100% billes Hydro Liver. Je disperse ici et la une bille, deux billes.....100 billes. De cette façon j'espère arrêter un ou deux fishs en "transhumance". Une canne eschée d'une équilibrée en 24 mm est déposée au sommet de la cassure dans 7 m d'eau. La quatrième et dernière canne quant à elle est immergée dans une profondeur plus abyssale dans 10 m. C'est un snow man qui agité par les courants doit tenter une carpe. Sur la zone pas de graines, pas de pellets, que de la bouille, l'objectif n'est pas de proposer une zone d'amorçage hyper attractive mais d'offrir sur un plateau un secteur "calme" avec de la "nourriture facile" dans l'espoir de séduire une belle commune de Cabanac.



Au petit matin, pas le moindre bip, Cabanac n'est pas un lac facile qui plus est en avril. Je reste confiant dans ma pêche, je ne touche pas mes "Mirages". Je devrais repositionner mes cannes de bordure car en journée ??? Mais je ne veux pas surcharger la zone de pleine eau de trop de lignes, ça pêche !
A 11h00, j'enregistre un run sur la canne abyssale. Le combat est de faible intensité, mais le poisson est magnifique, une superbe commune de 19 kg vient me réconforter et s'allonge de tout son long sur mon tapis de réception. "Humm, pas trop mal ta stratégie Thierry". La séance photo immortalise le moment !



Le lendemain Patrick et Claude n'ont toujours pas eu de run et moi je n'ai pas confirmé mon poisson de la veille. Après concertation, nous prenons la décision de déménager pour le secteur du Roudil. Le cadre est sauvage, les berge abruptes. Quel calme, l'ambiance nature est apaisante, cela fait du bien.

Je reste trois jours et deux nuits sur le poste. Pas le moindre saut, le plus petit marsouinage , les cannes pêchent des profondeurs de 1.5 m jusqu'à 11 m. J'observe que mes billes portent des stigmates d'agressions d'écrevisses pour celles qui pêchent entre 6 m et 9 m. Mais les carpes ne sont pas sur le secteur. Je fais une dernière tentative en pêchant à la "topaze", vous savez cette pierre que l'on trouve sur les berges, mais rien, any fishs ! Vous l'avez compris je plaisante. Je dois partir, demain c'est le travail. Je laisse Claude et Patrick en pleine réflexion. Si j'avais du poursuivre ma session, je ne serais pas rester sur le Roudil, je déménageais une seconde fois pour un secteur plus haut, plus près du barrage. 5 jours, 4 nuits, une commune de 19 kg ! Je suis satisfais de ma session eu égard au résultat général que nous ont rapporté les différentes équipes.

Alors certains vont dire ou penser, que j'ai eu de la chance ! C'est vrai car il y avait peut être une seule carpe à prendre cette semaine, c'est Thierry qui l'a présenté devant l'objectif de son EOS.