mardi 23 juin 2015
mardi 16 juin 2015
Le Plaisir des berges
La canicule est annoncée pour ce premier week end de juin. Pfff 36° au plus chaud de la journée. Conjugué aux hautes pressions, les conditions s'annoncent peu propices pour faire une carpe ! Tous les défis sont bons à relever. En plus de retrouver un plan d'eau faiblement peuplé nous devrons composer avec ce climat anticyclonique....et orageux en soirée, cela peu le faire.
Arrivé à l'aube je m'installe sur des berges verdoyantes et sauvages, le pied ! Fredo me rejoindra en fin d'am. Je profite de la journée pour sonder précisément ce lieu mystérieux et inconnu. Les bordures boisées sont prometteuses comme deux hauts fonds recouverts partiellement d'herbiers. Les points GPS sont enregistrés en prévision de la dépose des lignes en fin d'am. A l'horizon de gros cumulonimbus font leurs apparitions, "ça va craquer" ! Je décide d'anticiper la dépose des lignes. Sur chaque spot je disperse quelques pelles de tigers et quelques poignées de billes de 20 de la gamme "PSYCHO".
Ignorant la densité du cheptel, face à l'inconnu du comportement des carpes et vue les conditions climatiques, mon amorçage est light et assez concentré. Quelques bouchées....et hop l'esche doit monter entre les dents pharyngiennes ! Les cannes sont calées dans des profondeurs comprises entre 1,5 m et 4 m, tantôt du sable, tantôt sur un fond recouvert de galets.
Assis sur mon bed, j'entends des branchages craqués sous le poids de pas dynamiques. Mon frère d'arme arrive !!! Ni une ni deux je l'aide au transport de son matos....le ciel gronde, il faut speeder !
A peine le temps de monter le Pioneer, ranger le matériel et les éléments se déchaînent. La surface de notre planète est martyrisée par le ciel qui déverse des trombes d'eau. Durant deux heures des grondements assourdissants et des flashs aveuglants se succèdent. Quel orage ! Progressivement la pluie devient moins violente, l'orage s'éloigne...le ciel s'éclaircit. Nous sortons de nos abris pour reprendre le cour de notre vie, celle que nous vivons au bord de l'eau avec ses rituels, ses réflexes, ses discussions. Les cannes et les détecteurs vérifiés nous prenons place pour nous restaurer. La nature accouche progressivement et pendant plusieurs minutes d'un spectacle qu'elle seule a le secret de produire. Un coucher de soleil surnaturel !!!!! Nous sommes médusés parce que nous contemplons qui restera à n'en pas douter comme un grand moment de notre vie halieutique !
Au petit matin, si je n'ai pas enregistré de run, ce n'est pas le cas de Fredo !! Une canne est appuyée sur son abri. Alors mon frère ? A sa mine je comprends que....carpe 1 - Fredo 0. C'est la loi de notre pêche, m...."Je fais chauffer l'eau pour le café". 9h00 la chaleur est déjà bien présente, la journée s'annonce aussi chaude que la veille. Heure après heure la température augmente. La conséquence, le ciel bourgeonne derrière les sommets environnants. Nous anticipons la dépose des lignes pour tout soit calé avant que les orages n'éclatent. Le tonnerre gronde, les éclaires zèbrent le ciel, ça va craquer !! Quelques gouttes mouchent à la surface de l'eau...Un son plus aiguë, une lumière plus flash....un delkim défit les bruits naturels des orages. J'ai un temps d'hésitation....orage, éclaire, foudre, carbone !
Je prends la canne, c'est si difficile de faire une carpe dans "cette contrée". Cannes frôlant la surface de l'eau je fonce sur mon adversaire avec l'intention de mettre fin au combat le plus rapidement possible. Ca y est je suis sur elle. Autour de moi le bruit devient plus fort, les éclairs plus intenses. Pas le temps d'apprécier le combat, j'utilise toute la puissance de ma Mirage DUEL pour faire monter le poisson. Je la vois sous la surface, je gagne un mètre, sa tête hors de l'eau je la dirige avec autorité vers l'épuisette. Elle est dedans ! Dépiquée, je regagne la berge et mon poste le regard vers le ciel ! Quelques gouttes commencent "à s'écraser au sol". Mon frère d'arme m'aide à mettre le poisson au sac dans un univers qui devient de plus en plus hostile.
Tonnerre, éclaires, foudre, pluie violente, nous nous terrons dans nos abris respectifs. Nous ne nous reverrons pas ce soir. La nature est devenut hostile à l'homme, les éclaires illuminent la nuit bien installée, le tonnerre est à certaine reprise assourdissant, quand la foudre tombe à quelques dizaines de mètres des brolly, quelques sueurs froides me glacent le corps ! Cela me ramène 15 ans plutôt ou sur les berges de Cassien j'ai connu une nuit cramponnée à mon brolly pour éviter qu'il ne s'envole. Vers 1h00 l'orage a cessé et le calme ambiant m'incite à quitter mon abri pour faire l'état des lieux. Le bateau est remplis de plusieurs dizaines de litres de flotte, au boulot. Au petit matin sous le soleil, je ne suis pas surpris par l'absence de run.
Un petit café avec Fredo, les photos de cette belle miroir, un vrai coup de foudre et Go home des souvenirs pleins la tête pour une session mémorable !!!!
Arrivé à l'aube je m'installe sur des berges verdoyantes et sauvages, le pied ! Fredo me rejoindra en fin d'am. Je profite de la journée pour sonder précisément ce lieu mystérieux et inconnu. Les bordures boisées sont prometteuses comme deux hauts fonds recouverts partiellement d'herbiers. Les points GPS sont enregistrés en prévision de la dépose des lignes en fin d'am. A l'horizon de gros cumulonimbus font leurs apparitions, "ça va craquer" ! Je décide d'anticiper la dépose des lignes. Sur chaque spot je disperse quelques pelles de tigers et quelques poignées de billes de 20 de la gamme "PSYCHO".
Ignorant la densité du cheptel, face à l'inconnu du comportement des carpes et vue les conditions climatiques, mon amorçage est light et assez concentré. Quelques bouchées....et hop l'esche doit monter entre les dents pharyngiennes ! Les cannes sont calées dans des profondeurs comprises entre 1,5 m et 4 m, tantôt du sable, tantôt sur un fond recouvert de galets.
Assis sur mon bed, j'entends des branchages craqués sous le poids de pas dynamiques. Mon frère d'arme arrive !!! Ni une ni deux je l'aide au transport de son matos....le ciel gronde, il faut speeder !
A peine le temps de monter le Pioneer, ranger le matériel et les éléments se déchaînent. La surface de notre planète est martyrisée par le ciel qui déverse des trombes d'eau. Durant deux heures des grondements assourdissants et des flashs aveuglants se succèdent. Quel orage ! Progressivement la pluie devient moins violente, l'orage s'éloigne...le ciel s'éclaircit. Nous sortons de nos abris pour reprendre le cour de notre vie, celle que nous vivons au bord de l'eau avec ses rituels, ses réflexes, ses discussions. Les cannes et les détecteurs vérifiés nous prenons place pour nous restaurer. La nature accouche progressivement et pendant plusieurs minutes d'un spectacle qu'elle seule a le secret de produire. Un coucher de soleil surnaturel !!!!! Nous sommes médusés parce que nous contemplons qui restera à n'en pas douter comme un grand moment de notre vie halieutique !
Je prends la canne, c'est si difficile de faire une carpe dans "cette contrée". Cannes frôlant la surface de l'eau je fonce sur mon adversaire avec l'intention de mettre fin au combat le plus rapidement possible. Ca y est je suis sur elle. Autour de moi le bruit devient plus fort, les éclairs plus intenses. Pas le temps d'apprécier le combat, j'utilise toute la puissance de ma Mirage DUEL pour faire monter le poisson. Je la vois sous la surface, je gagne un mètre, sa tête hors de l'eau je la dirige avec autorité vers l'épuisette. Elle est dedans ! Dépiquée, je regagne la berge et mon poste le regard vers le ciel ! Quelques gouttes commencent "à s'écraser au sol". Mon frère d'arme m'aide à mettre le poisson au sac dans un univers qui devient de plus en plus hostile.
Tonnerre, éclaires, foudre, pluie violente, nous nous terrons dans nos abris respectifs. Nous ne nous reverrons pas ce soir. La nature est devenut hostile à l'homme, les éclaires illuminent la nuit bien installée, le tonnerre est à certaine reprise assourdissant, quand la foudre tombe à quelques dizaines de mètres des brolly, quelques sueurs froides me glacent le corps ! Cela me ramène 15 ans plutôt ou sur les berges de Cassien j'ai connu une nuit cramponnée à mon brolly pour éviter qu'il ne s'envole. Vers 1h00 l'orage a cessé et le calme ambiant m'incite à quitter mon abri pour faire l'état des lieux. Le bateau est remplis de plusieurs dizaines de litres de flotte, au boulot. Au petit matin sous le soleil, je ne suis pas surpris par l'absence de run.
Un petit café avec Fredo, les photos de cette belle miroir, un vrai coup de foudre et Go home des souvenirs pleins la tête pour une session mémorable !!!!
Inscription à :
Articles (Atom)