Mais ce premier week-end de septembre, vaille que vaille, coûte que coûte je vais au bord de l'eau, je ne peux plus, je ne veux plus attendre une semaine de plus. Samedi matin, je suis sur les berges du lac..... En 1H30 les cannes sont calées, 2 kg de boules par spot....Après toutes ces semaines d'abstinence, je me ressource et retrouve des senteurs, des bruits qui n'étaient plus miens depuis deux mois, une curre de jouvence...
Je suis aussi venu pour retrouver et toucher ce mucus qui nous transporte d'émotions. Mais le soir venu, les swingers sont restés immobiles. Avant la nuit je contrôle deux lignes. Un bonhomme de neige et une équilibrée en 24 mm, j'étale à nouveau 1 kg de billes sur les spots. Les sommets se chargent, la météo annonce des orages, si ça pète, cela pourrait déclencher une phase d'alimentation, sans quoi.......Le tonnerre gronde, des éclairs zèbrent l'horizon...biiiippp je prends contact. La canne dans la main droite, je pousse le zod tout en embarquant. J'ai limite pas besoin de la frontale, l'orage se rapproche, à la surface je devinne quelques gouttes. Je suis à plusieurs mètres de la carpe, je sens de vifs coups de tête, ce ne doit pas être très gros. Pas surprenant la carpe est déjà en surface, vite dans l'épuisette je la dépique et regagne le brolly. La pluie s'intensifie, je baisse l'abri au maximum le temps que l'orage passe. Moins de bruit, moins lumineux, l'atmosphère s'apaise. Je sors la tête des épaules en même temps que je relève le parapluie. La fatigue m’envahis, je sombre pour être réveillé par une vibration, j'ouvre un œil, la canne au pied de la cassure déroule. Je freine la bobine, resserre le frein. Marche arrière, demi tour, j'arrive sur la carpe, c'est plus lourd !! Après quelques minutes de lutte, deux rushs puissants, une belle commune rentre dans l'épuisette. Dépiqué, je regarde ce poisson fabuleux, je la reconnais, elle me fait l'immense honneur de la retrouver.
La semaine prochaine, je retrouve mes amis avec la rencontre CARPE RECORD.